VIS-A-VIS, Navigo Suite Josette Sarda
Du 9 au 28 janvier 2024
MJC de Palaiseau, Parc de l’Hôtel de Ville, Palaiseau,
ouverte du lundi au vendredi de 10h à 22h, le samedi de 10h à 18h,
fermée le dimanche
Accès libre
Vernissage samedi 13 janvier 2024 à 19h à la MJC
Saint-Rémy-Lès-Chevreuse – Denfert-Rochereau. La banlieue sud est mon lieu de vie. Le RER B, mon moyen de transport depuis 1969. VIS-À-VIS, Navigo suite a commencé le dimanche 1er janvier 2020, à la station Orsay. C’était donc un dimanche et les usagers peu nombreux. Le bâtiment de la gare en imposait. Devant, un café, plus modeste certes mais tout aussi présent, lui fait face. Il y a pratiquement toujours quelque chose en face d’une gare. Pas toujours un café mais souvent. Parfois c’est encore un café en activité. Parfois le lieu est vide ou a changé de fonction. La gare, le café d’en face, l’un ne semble pas aller sans l’autre. Les gares de banlieue, décor du quotidien, les façades évoluent, se transforment. Meulières,pierres d’origine, crépis… Pareil pour leur vis-à-vis. Le mobilier urbain colonise petit à petit l’espace. La pratique photographique permet de mieux voir tout cela.
Josette Sarda, née en 1952, arrive à trois ans en banlieue parisienne où elle construit ses repères. Elle habite successivement Bry-sur-Marne, Vitry-sur-Seine, Orsay, Les Ulis et désormais Villebon-sur-Yvette. La banlieue est son périmètre. Elle pratique la photo depuis 2004 au sein du Photo-Club de la MJC de Palaiseau, où elle développe sa culture photographique à travers les expositions organisées et visitées, l’étude des livres de grands photographes et les nombreux ateliers consacrés à l’analyse des images des Photoclubbeurs. Pendant plusieurs années, elle passe des heures sous la lumière inactinique à attendre la révélation des tirages argentiques. Puis la photo numérique lui permet d’aborder plus facilement des projets photographiques en lien avec des associations qu’elle fréquente ou des événements qu’elle affectionne. Pour en profiter au mieux, elle est amenée à adapter son point de vue et surtout à rendre sa copie à une date précise, pendant que d’autres de ses projets personnels s’étirent dans un temps sans limite. Elle fait sienne la phrase de Serge Tisseron : « L’horizon imaginaire qui anime toute entreprise photographique est le désir de constituer une image du monde où se donne à voir sa propre présence. » Josette Sarda photographie donc ce qui la concerne : la banlieue et surtout le rapport intime, que ceux, qui y vivent, entretiennent avec leur environnement. Elle est programmée à Photoclubbing en 2010 et 2020.