PHOTOCLUBBING#18
JANVIER 2026
mois palaisien de la photo depuis 2007
SOUS BOIS Marylène Simonetti
Du 6 au 31 janvier 2026
Espace 181, 181, rue de Paris, Palaiseau, ouvert le samedi de 14h à 18h et le dimanche de 9h à 13h. Visible en semaine de 10h à 19h depuis la rue. Entrée libre
Rencontre avec la photographe samedi 10 janvier 2026 à 15h30 à l’Espace 181 et vernissage à 19h à la MJC
Lors du confinement, la forêt qui borde sa maison s’impose à elle naturellement. Chaque jour, son 50 mm en main, elle arpente les sentiers avoisinants. Réaliser une photo quotidienne pour éterniser cette vie à côté, à la lisière du monde reclus. Plus tard, pour l’atelier de son photo-club consacré à la photo carré, elle part battre à nouveau sa campagne, avec pour projet cette fois, de photographier les zones humides de la forêt de Fontainebleau. Une occasion d’observer des lieux foulés sans trop y avoir prêté attention, y découvrir également des endroits inconnus. Chaque semaine, carte IGN en poche, appareil en main, elle tourne autour des mares, cherche la lumière, les angles possibles, avec parfois peu de recul et beaucoup de fourvoiements. Elle s’exerce, elle apprend, aiguillée, dirigée par les remarques, retours, encouragements de son photo-club au fil des mois, lors de la présentation de ses clichés. Voici donc les tâtonnements de son premier atelier palaisien réalisés en 2023.
Marylène Simonetti, née à Tizi Ouzou, Grande Kabylie en 1965, vit dans le parc régional du Gâtinais. Avec ses amis de lycée elle fait ses premiers essais photographiques ; des tentatives de portraits en noir et blanc de ses proches suivies de longues nuits au rouge inactinique à attendre leur improbable révélation dans les cuvettes de développement… Amateur de voyages, elle utilise ensuite son appareil pour réaliser des diapositives où règne parfois le flou, de sites archéologiques, de paysages, de lieux traversés par l’histoire des hommes et les garder en mémoire. Après une longue interruption, c’est par amitié qu’elle reprend son appareil et rentre en 2021 au Photo-Club de la MJC de Palaiseau. Elle y trouve des conseils dans cet espace d’échanges généreux, d’analyse et de culture par la grâce des bénévoles qui l’animent. Un regard nourri de peintres, de cinéma et photographes avec pour premières rencontres les photographes humanistes Henri Cartier-Bresson, Willy Ronis, un certain intérêt familial pour les créations de pochettes vinyle, Robert Mapplethorpe, des chocs avec Annie Leibovitz, Sebastiao Salgado avec La main de l’homme, puis plus tard, Martin Parr et Elliot Erwitt, ou encore Chris Killip photographiant les habitants de son île de Man. Tant d’autres encore continuent à susciter en elle le désir de photographier le monde qui l’entoure, le présent qui se dérobe.