PHOTOCLUBBING#15

JANVIER 2022

mois palaisien de la photo depuis 2007

ESPACE 181

du 4 au 30 janvier 2022

Perles de jardin

Isabelle Ribet

J’ai toujours été fascinée par la capacité de la macrophotographie à révéler et à sublimer l’infiniment petit. Comment ne pas s’extasier sur l’œil d’une libellule quand on en distingue toutes les facettes ? Initiée à cette discipline très particulière de la photo par mon père, j’ai décidé de l’utiliser pour révéler toute la poésie d’un phénomène qui n’étonne pourtant plus personne : la rosée matinale. Un matin froid et humide, quelques brins d’herbe ou une toile d’araignée, et c’est un formidable terrain de jeu photographique qui se déploie à quelques centimètres de mon objectif. Renouant avec ma passion pour l’optique, je m’amuse à comprendre où et comment se forment les images dans chacune de ces gouttes, pour mieux les immortaliser. Certes, la position n’est parfois pas très confortable, mais il faut croire que mon enfance normande m’a permis de développer une certaine résistance à l’humidité. Se rouler dans l’herbe mouillée de bon matin n’est pas un problème !

 

Isabelle Ribet est née en 1975 près de Rouen, et y a grandi. Elle arrive en Essonne en 1995 pour y suivre des études d’ingénieur en optique à l’IOGS (Institut d’Optique Graduate School). Palaisienne depuis 23 ans, elle est actuellement chercheuse à l’ONERA et enseignante associée à l’IOGS. L’optique est donc au centre de sa vie professionnelle… et aussi de ses loisirs, puisqu’elle pratique la photographie depuis ses études. Son souhait d’élargir son horizon photographique et les conseils de son amie Stéphanie l’amènent à rejoindre le Photo-Club de la MJC de Palaiseau en 2012. Un réel déclic s’opère alors : elle profite avec bonheur des conseils avisés et bienveillants des bénévoles, et découvre des pratiques photographiques aussi variées qu’inspirantes. Le thème de l’année 2015, intitulé « Météo », est l’occasion pour elle de commencer cette série de photos sur les gouttes de rosée, qu’elle poursuivra dans le cadre des ateliers « diaporama » l’année suivante, puis seule, pour aboutir à cette exposition dans le cadre de Photoclubbing, le mois palaisien de la photo.